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Literaturverzeichnis
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Jacques
Engelbach, * Le Havre 21. 7. 1892, + Paris 19. 4. 1960,
Maler
und Buchillustrator.
|
"Jacques
Engelbach naît au Havre. Au
lycée
de cette ville,
il a pour
condisciple Arthur Honegger. Avec d'autres amis ils se
retrouvent dans
l'équipe de football de la ville. Après
la classe
de
philosophie,
voulant être peintre, il s'inscrit à
l'Académie
de la
Grande Chaumière à Paris où
il demeure
jusqu'en 1922.
Marié il se fixe à
Enghien-les-Bains, puis à
Montmorency. Il participe à de
nombreuses
expositions collectives. S'il est fidèle au
Salon d'automne notamment,
il reste à l'écart des grands
courants. Deux grandes expositions
personnelles ont compté pour Jacques
Engelbach: l'une à Strasbourg en
juin 1938 et l'autre la même année
à la Galerie Charpentier, rue du
Faubourg Saint-Honoré. La
guerre était proche
qui changera le cours de
son engagement artistique. En
1940, la
dureté des temps l'oblige à se
replier avec sa
famille en Auvergne, et à abandonner
en partie la
peinture. Rentré à Paris en
1945, il y
travaillera et vivra
jusqu'à sa
mort en 1960.
Homme
de culture, lecteur intempérant,
il suit la
vie intellectuelle de
son temps, dans la
mouvance de la N.R.F. et du Vieux
Colombier, Gide et
Copeau. Ecclectique, il admire aussi bien l'oeuvre
d'André Dunoyer de
Segonzac que celles de Georges Braque ou Picasso.
Mais
il reste un solitaire, un
silencieux. Sensible
à la lumière et aux
mouvements du ciel, il aime la nature, les paysages, les
horizons
de la
plaine et de la mer, la nostalgie des ports. Il est
le
témoin
discret
des
grands départs. Attaché au rivage, il
regarde
partir
Lord
Jim et
les derniers voiliers du siècle auquel il
appartient encore.
Il est
de ceux qui donnent à
l'aquarelle sa
noblesse. Ce sont
en effet
l'aquarelle, le dessin, la gravure qui rendent le mieux les
qualités de
finesse
et de sensibilité que la critique lui
reconnaît.
A la
demande
des éditeurs, il illustre avec des gravures sur bois de
nombreux livres de la collection Ferenczi, dont "Les choses voient" et
"Le Ferment"
d'E. Estaunie.
Sa
technique, son écriture, comme on
dit
aujourd'hui, qui a l'accent
de
la modernité, le choix des moyens, traduisent la
fluidité
et la
transparence
d'un ciel avec ce qu'apporte
l'eau-forte
d'ombre et de
sombre accent
pour exprimer une vision qui, pour n'être pas de
simple
bonheur, touche à la mélancholie, celle
des
multiples
personnages qui peuplent de leur silence ses carnets. L'oeuvre est
aujourd'hui dispersée."
(Claude
Engelbach, septembre 1990) |
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